Témoignages – Enceinte …
C’était comme un point d’eau dans un désert !
Je viens surtout témoigner de l’amour que, malheureusement à l’échelle mondiale on ne trouve pas, et que j’ai trouvé dans le Souffle de Vie. Je suis arrivée ici à 17 ans, étudiante, avec ma sœur. Elle, elle est repartie.
La vie a fait que je me suis mariée à un français, un Normand. Il est parti, m’a laissé deux enfants et enceinte du troisième. J’étais vraiment seule… seule… On ne le sent pas quand tout va bien, mais…
Un jour, dans ma solitude et mon désarroi, je vois, dans le tram, une affiche parlant du Souffle de Vie !
Quel effet ! Je peux en parler, puisque je viens d’un pays où il y a le désert : C’est exactement ce qu’est le Souffle de Vie pour moi et pour beaucoup de femmes que j’ai rencontrées au Souffle de Vie ! Ce que j’ai surtout trouvé et que je n’arrive pas à quantifier, c’est la joie de vivre, l’amour et le dévouement, et tous les gens qui parrainent, donnent à toutes ces personnes qui sont là. Voilà… C’est vous dire donc je n’ai pas de famille mais le Souffle de Vie, c’est ma famille ! Mon fils a maintenant 16 ans. Il dit toujours : « Je n’oublie jamais le Souffle de Vie » parce que je lui ai expliqué que c’est le Souffle de Vie qui lui a donné l’élan pour partir dans cette vie. Chaque fois que j’avais besoin d’eux, que ce soit matériel ou moral, je n’ai eu que du réconfort. Je veux tellement les remercier et remercier la Belgique qui m’a accueillie ! Je suis quelqu’un qui ne croit pas aux frontières ! Voilà … j’aime les gens, j’aime la vie, j’aime la terre !
Mon tout petit....
Mon histoire a commencé il y a 3 ans, après le décès de mes parents. J’ai rencontré un jeune homme tout à fait charmant ; on passait du bon temps, j’oubliais ma tristesse et mes soucis. J’ai cru à la belle histoire d’amour. Le jour où je lui ai déclaré mes sentiments, je suis tombée enceinte et puis j’étais anxieuse car il ne m’avait pas déclaré ses sentiments. Je me souviendrai toujours du coup de fil lorsque je lui ai annoncé la nouvelle. Il l’a mal pris et m’a tout de suite dit de me faire avorter car il ne serait pas là pour cet enfant. Très triste et avec un autre enfant en bas âge d’une précédente union, je ne pouvais relever ça toute seule. J’ai donc pris RDV pour me faire avorter. Plus la date se rapprochait, plus je paniquais. Puis, mon amie ma guidée chez Souffle de Vie. Je me suis rendue chez eux, ils m’ont reçu comme une famille. Nous avons discuté de mon parcours et là, je me suis effondrée en larmes. J’ai compris que je n’étais pas prête à me faire avorter, même si ma situation financière était précaire. Mais ils m’ont assuré qu’ils étaient là pour m’aider. Je les remercie car j’ai trouvé une nouvelle famille. J’ai accouché d’un adorable petit garçon Guillaume, qui a bientôt 1 an et je suis doublement comblée d’amour. Certes ça chamboule beaucoup de choses dans ma vie mais je suis fière d’avoir pris cette décision. Je recommande à toutes les mamans de ne jamais prendre de décisions que nous regrettons plus tard. Prendre des risques vaut parfois la peine d’être vécu. Et je suis contente que le Souffle de Vie, m’ait donné une nouvelle vie. Stéphanie.
J'ose croire
C'est vrai, elle n'a que quinze ans.
C'est vrai, sa situation en Belgique est loin d'être claire.
C'est vrai, elle ne vit pas au vert près des petits oiseaux.
C'est vrai, elle ne correspond pas du tout à l'image de magazine de la femme enceinte.
Pourtant du haut de ses quinze années, elle a la candeur de l'enfant et la joie de porter haut la vie. Pourtant, ni son regard serein, ni ses paroles directes et droites ne pourraient trahir une secrète inquiétude par rapport à la situation matérielle douteuse que les mois et les années à venir semblent lui réserver.
Non, elle semble habitée par cette conviction puissante : rien n'est plus important que l'enfant qui grandit au secret de son corps. De ses bras, de ses mains, elle le protège déjà de la violence qu'il rencontre.
Pas de place pour le doute où la possibilité de l'avortement viendrait "tout arranger".
N... n'est pas la première jeune fille enceinte se trouvant dans une situation difficile que nous rencontrions et près de laquelle il est bon de goûter combien la Vie est importante dans sa fragilité, au-delà de tout ce qu'on pourrait imaginer comme inconfort affectif et matériel.
Et pourtant...
Oui, pourtant, cette conviction profonde, ce respect inné de la Vie ne tient pas la route.
Quels arguments objectifs peut-elle avoir pour défendre son trésor.
Que dire quand les gens sensés, ayant une formation dans le domaine, lui disent ce qu'elle sait : "jeune âge...bien le temps plus tard...situation illégale...pas d'allocations...pas le choix, c'est l'I.V.G... On prend rendez-vous pour le..."
Elles sont nombreuses celles qui, au nom du sacro-saint dogme du confort matériel, affectif, social ou physique, se sont résignées à accepter l'I.V.G.
Le coeur de l'homme est-il si petit qu'il faille pour le guider un tunnel si sombre et si étroit ?
Le coeur de l'homme n'est-il pas fait pour la lumière et la liberté ?
et nous, et moi...
Dans mes actes de tous les jours et mes grandes décisions occasionnelles, est-ce l'inquiétude du "qu'en-dira-t-on" ou de l'insécurité matérielle qui me guide ?
Suis-je prêt à risquer de perdre ma sécurité pour ce que je sais juste et bon ?
J'ose croire que le jour viendra où la Lumière inondera tous les coeurs et que chacun verra alors clairement le vrai visage de la Vie.
Catherine.
Je m’appelle Catherine, je suis une jeune camerounaise de 21 ans. Ca faisait deux années déjà que ma soeur Carole et de son époux avaient entamé les démarches afin que je puisse venir poursuivre mes études de droit en Belgique.
En avril, alors que je reçois enfin la nouvelle de mon admission à l’ULB je me rends en même temps compte que je suis enceinte. Enceinte, alors que toute ma famille se mettait en quatre pour que je puisse aller à l’école, voilà qui allait faire l’effet d’une bombe et peut-être achever ma pauvre mère. De toute façon enceinte je ne pourrais plus aller en Belgique car ma soeur n’avait pas les moyens de m’accueillir avec le bébé.
Je savais bien que l’avortement est terrible et inenvisageable pour une chrétienne même dans la situation la plus désespérée mais je n’arrivais pas à me résoudre à ne pas envisager cette possibilité. J’ai demandé conseil à des copines qui m’ont dit que l’enjeu était trop grand et que je devais penser à mon avenir, aller en Europe c’est le rêve de toute africaine et que je ne pouvais pas « bêtement » tout gâcher pour une histoire de bébé et que plein de gens le faisaient.
J’étais très bouleversée. Au fond de moi je ne le voulais pas mais la pression était très forte. Alors je me suis laissée entraîner un jour par une amie chez un médecin qui aidait des jeunes filles à « enlever ». Je suis entrée avec Éric, le papa du bébé qui pour sa part était foncièrement contre cette option mais ne voulait pas me donner l’impression de m’empêcher de réaliser mes rêves. Puis je suis entrée toute seule dans une pièce où le médecin m’attendait il m’a expliqué comment ça se passerait et m’a assuré qu’il en avait l’habitude et que tout irait bien. Puis il m’a demandé si j’avais des questions et si j’étais prête.
Et puis tout d’un coup j’ai senti comme un mouvement furtif dans mon ventre (c’était encore trop tôt pour sentir bébé bouger) et j’ai pris peur. J’ai réalisé que c’était bien une vie que je portais et que je n’avais pas le droit d’en disposer à ma convenance juste pour des études et pour réaliser mes rêves. J’ai découvert l’horreur qu’est l’avortement et je me suis enfuie en courant.
J’ai décidé de garder mon bébé quitte à sacrifier tout le reste. J’ai tout remis à Dieu je me suis abandonnée.
Et Dieu, comme dans l’histoire de Jacob et Isaac m’a tout rendu à la dernière minute. Il a résolu la situation bien au-delà de mon espérance. Ma mère et son ami ont offert de s’occuper de bébé dès la naissance pendant que j’irai en cours.
A travers Jacques et Micheline j’ai adhéré au Souffle de Vie qui s’occupe de tout ce qui est charge matérielle pour préparer la venue de bébé et qui m’offre un soutien moral dont j’ai vraiment besoin depuis que je suis là.
J’ai commencé les cours, tout se passe super bien, ma grossesse se déroule bien et la naissance est prévue pour le 20 décembre. Je pense appeler ma petite fille Manuella qui vient d’Emmanuelle (Dieu parmi nous) pour dire combien j’ai senti la présence de Dieu pendant cette épreuve.
Je vous donnerai donc très prochainement des nouvelles de ma petite Manuella.
Catherine
(Catherine est aujourd'hui diplômée avocate et sa petite Manuella a bien grandi...)
Suis ton cœur !
Un nouvel ami ! Quel grand amour: il était vraiment l’homme de mes rêves !
Deux mois plus tard j’étais enceinte, j’avais 38 ans et c’était la première fois : je ne l’aurais jamais cru possible et j’en étais très heureuse !
Tout enthousiaste, je le dis à mon ami. Celui-ci devint blême : il ne partageait pas vraiment mon enthousiasme….
«Dommage, mais il changera bien d’avis», pensai-je.
Mais quelques semaines plus tard il m’annonçait qu’il mettait fin à notre relation.
Je m’effondrai; cela ne pouvait être possible! De plus, il ne voulait pas de l’enfant. Je ne savais vraiment pas quoi faire. En cherchant de l’aide sur internet,
je suis tombée sur Levensadem- Souffle de Vie.
A travers nos échanges j’ai commencé à y voir plus clair: je souhaitais vraiment garder cet enfant, quoi qu’il en soit.
Quatre mois très difficiles suivirent: j’étais seule et avais des nausées mais je poursuivais ma route avec courage et dans l’espoir de jours meilleurs.
Le soutien chaleureux mais pas oppressant du Souffle de vie m’était d’une aide précieuse.
Et puis mon ami a repris contact: il souhaitait me revoir. Nous nous sommes rapprochés à nouveau l’un de l’autre pour former un couple.
J’ai parfois du mal à croire que tout s’est arrangé mais je sais bien maintenant combien l’amour est fragile et précieux.
Grâce à Dieu et aussi pour notre enfant, nous sommes à nouveau ensemble.
Suis ton cœur: c’est ce que m’a appris le Souffle de Vie et je leur en serai toujours reconnaissante!